Rendez-nous des syndicats d'enseignants !

Publié le par BLOG GDID-34

Cet article nous aurions tous pu l'écrire car nous avons tous ressenti ce "pédagogogisme" arrogant, se voilant d'un métalangage pour dissimuler toute sa vacuité.
Et nous avons constaté les résultats , jamais aucun bilan, aucune évaluation,  sur toutes ces réformes dues à ces "pédagogos" !

On permet à tous ces "pseudos" scientifiques de l'Education de casser des générations sans aucun compte à rendre !


Le combat des syndicats : être pédagogiquement corrects.
Qu'ils se recentrent donc sur des revendications légitimes.
Je suis comme beaucoup d'enseignants de l'école primaire, effaré par la mauvaise foi et par l'ignorance de la réalité qui caractérisent le discours des syndicats d'enseignement quand ils se mettent à parler de pédagogie, et je ne me sens pas du tout, sur ce point précis, représenté par eux. Le discours des 'chercheurs militants' (sic) que relaient sans aucune distance critique la plupart des syndicats d'enseignants est lui-même ahurissant !

Ces derniers osent effectivement aujourd'hui se présenter comme des 'résistants' alors que ce sont eux qui, depuis plus de vingt ans, sont les conseillers du prince et les instigateurs des réformes et des directives ministérielles qui ont abouti à la situation actuelle !

Ce sont également eux qui se sont arrogé, par cooptation et adhésion obligatoire au conformisme du pédagogiquement correct, le monopole de la formation et du formatage des hiérarchies de l'Education nationale. Ces hiérarchies qui, au nom de leur autorité 'scientifique', matraquent depuis des années les enseignants de terrain de leurs certitudes idéologiques et de leur mépris condescendant !

Nous aurions pourtant besoin des syndicats d'enseignants pour continuer à mener de véritables combats : moyens renforcés pour l'aide des enfants en difficulté, défense de la laïcité, réduction du corps pléthorique et souvent parasitaire des inspecteurs, revalorisation des salaires, statut des directeurs d'école...

Que les syndicats se reprennent donc, qu'il renoncent à cette insupportable langue de bois qui n'a pour seul objectif que de sauver un monopole usé de l'autoritarisme pédagogiste, et qu'ils se reconcentrent sur des revendications légitimes, sous peine de voir perdurer la réelle et catastrophique baisse du taux de syndicalisation dans le monde enseignant.


Marianne Courrier des lecteurs
Eric Selmer - Juin 2008

Publié dans GDID

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